Quand j'ai décidé de changer ma façon de vivre, c'est ma façon profonde d'appréhender mon environnement matériel qui en a ressenti les premiers effets et besoins.

​

Coiffeur, couleurs, changement de garde-robe, liquidation, épuration, tri frénétique, des sacs et des sacs qui sont partis à la déchetterie ou en dons. 

​

Besoin de changement, de casser la carapace matérielle dans laquelle je me sentais coincer. Surtout, c'était devenu pour moi une nécessité de regagner ma liberté.

​

J'aspirais au concept "Slow life". Avoir moins, avoir moins d'objets, se défaire de mes envies matérielles pour avoir plus de temps et d'énergie. Moins de nuisances visuelles et cognitives pour avoir l'esprit plus léger et libre de traiter les informations importantes. Moins de distractions superficielles pour plus de moments ayant de la valeur.

​

Minimalisme: concentrer le plus dans le moins. Lâcher-prise. Prendre du recul par rapport à la surconsommation, aux addictions matérielles pour soulager notre inconfort, pour compenser notre manque d'objectifs de vie. Le minimalisme, c'est déjà décider d'allumer la lumière dans nos vieux placards poussiéreux et encombrés.

​

En bref, vous l'aurez compris, le placard c'est vous, c'est moi. L'approche minimaliste ou celle du "Slow life", sont des outils thérapeutiques pour ordonner nos objectifs et nos priorités et nos besoins. Rendre sa substance à notre vie.